Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 25 ) » deux étoient parfaits, chacun dans .so"n » gerire; ils in'ahordèrent avec cet air gra– » cîenx q11'ils ont pour tout le inonde , et au– » quel ils n1e .font la grâce d'ajouter pour n1oi » du sentirnent et de l'empressen1ent: Ja con- .l. » versation fut vive et anin1ée; je les écou– » tois avec un attendrissen1ent 111êlé de joie >) et d'ad.n1iration. Cette confu~ion de senti– )) 111ens n1'ernpôcha de rien retenir de très– » précis de l'entretien r1ui roula presque tou– » jonrs snr leur heureuse situation ; iJs en par– >.> ]oient avec une gaieté qui teuoit d.u prodige. )) Je n'aurois pas vonlu les quitter sans e111- >) porter, s'til eût été possible, une partie de » leur courage. Dans cette intention, et pour » rendre à ces 111artyrs de désir l'hon1n1age .,> qui leur étoit dû, je leur den1andai leur hé.. » nédiction ..... Je ne sais pas pourquoi je ne )) n1e jetai point n genoux pen<laut cette tou– )) chante cé.ré111onie; un c-xcès de crainte 1i-1e >l fit redouter de poÙsser l'enf honsiasn1e trop » loin. Je n1e contentai clone d'incliner la » tête et le ·corps sous les n1ains qui rne hé– » nissoient; ensuite, nous nous cl1n1es' adieu' » sans un attendrisserr1ent sensible; l' adn1i– '> ration avolt pris le dessus dans i11on a111e: e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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