Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 267 ) vertus lui gagnèrent tons les cœurs , et les protestans répandus dans ces contrées fai– soient publiquement sou éloge. S'il venoil . dans le lieu où son prieuré étoit situé, ils n'ignoroient pa" que c'était pour y répandre des ann1ones plus abondantes que les années ordinaires,. dans lesquelles j] chargeoit les curés et des personne~ de confiance, de soulage1·, de ses propres fonds, ]a 111isèrc publique. Il accordoit avec en1pressen1cnt ~1 ses fern1Ï<!rs les re111ises que <len1andoient ou la rigueur des te111ps ou des accidens in1prévus. En 17()7, il fit des libéralités considérables au sé111inairc rl'1\ngoulên1e, et les renouvela en 1776. E11 1786, il donna douze cents francs pour ctll- lenir des lettres-patentes à l'étahlissen1cnt <ies Filles de la Sagesse, devint leur protecteur, distribuoit par elles des secours aux pris(n1- niers, des con1estibles aux i11alades, assistoit les pauvres honteux, payoit des loyers, fonr– nissoit des dots pour de jeunes filles jalouses d'e111brasser l'état religieux, et des son1n1es ~ soit pour en placer d'autres avantageuse111ent dans le 111onde, soit pour leur offrir l'occasion', d'occupations lucratives, soit enfin pour pr.::._ ter à des pères de fa111i!Jc. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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