Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 257 ) )> neuf nlois, co111n1ent se portc-t-1l >> '? A. ces niots; 1\1.~,J. Boscus se recon1n1reu t , s'e rn... }Jrassèrent avec toute l' effu ~ion du plus doux sentiment, se firënt n1utuellen1 ent le d é tail c1e leurs souffrances, et plus volontie rs encore le récit iunocent des succès cle 1enr·saint tI1i-- 11istère. Ils forn1ère1Jt la résolution de ne plus se séparer, et, dès le lenden1ain, voulurent aller visiter le lieu de leur naissance. Hélas! c'étoit ponr lui dire adieu. Deux jours aprè~ leu.r arrivée, ils (urent, au 1nilieu de la nuit, investis par des gendarn·1es réunis à d'autres horn111es révolutionnaires, et conduits in1n1é– cliaten1ent au chef-lîeu du di strict. I.,a pre– n1ière personne qui s,offrit à eux sur la route, fut une de leurs sœurs, établie dans les envi– rons, et qui, les trouvant dans les rnains cl.e leurs in1placahles enne1nis, se vit au 1110111ent de succon11ler sous le po1ds de sa <louleur. En continuant leur marche forcée, les deux confesseurs de Jésus-Christ la consolèrent de la n1anière la plus tendre; et, en se sé– parant de cette sœur ché rie /.l'nn et l'antre la conj urè~ rent <le 11e pas · ~(aflliger de leur bonheur. I J. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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