Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 256) >1 poncloien t ces intrépides athlètes, nous n~ a.- 1 A At A A » vons { ·u e re pretres pour nous-111en1es ; >J 111ais c'est surtout dans ce ten1ps de cala– ' ' n1ités, que nous devons être disposés à 11ous » in1n1oler pour le salut des fidèles )>. Après être demeurés séparés huit ou neuf mois, ils se rencontrèrent, par le bienfait d'une Provide11ce particulière qui vouloit les cou– ronner tous les deux e11 1nên1e ten1ps. Ins– truit que, <lans ces jours de sang, il y avoit peine de 111ort pour ceux qui donneroient l'hospita]ité aux n1inistres clcs saints autels, un hon:1n1e charitable avoit placé, .dans Hne écurie, un lit où pourroient reposer pendant la nuit les prêtres persécutés, lorsqu'ils seraient poursuivis en cherchant un asile; un des deux I frères s'y re.nd à i11inuit, et, en voulant se jeter stir .-la· couche, il y trouve un ho111n1e qui reposoit; d'abord la frayeur le saisit, n1ais bientôt revenu à lui-n1ên1e : c< Qui êtes-vous? » den1anda-t-il à voix basse. - Je suis prê– » tre, répond en se réveillant la personne )) couchée. - Et n1oi aussi, répond rautre. »> - D'où ve11ez-vous 7 - Je Yiens <l'Anhac. » - J'y ai un frère prêtre, vous pouvez le >) co1\}1oître; je ne l'ai pas vu <lepuis huit ou - )) neuf e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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