Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 25-2 ) ' :r:épond, avec autant de sai1g froid que de courage: « J'ai plusieurs fois dit la sainte n1esse, j'ai ' ' confessé, j'ai donné la co1nn1union. Dans >1 ces diverses fonctions, j'ai suivi les in1pul– » sions de n1a conscience et les préceptes de » la religion; n1ais j'ai toujours exhorté ceux }> qui s'adressaient à 111oi à porter une entière » soun1ission aux lois civiles de l'Etat, à la– ;> quelle j'exhortois n1es pénitens; j'entends, n par ces lois., celles qui n'avoient de rapports ·>) qu'avec l'adn1inistration civile, et 11on cer– » taines lois que je crois contraires à la reli..: » gion ; alors je disois aux fidèles, qu'il vaut / J) mieux obéir à Dieu qu'aux horrunes n • .D. {( Déclare quelles sont les· lois qui, dans v t.ou 011inion, sont contraires à celle de J> Dieu n. R. cc . Selon i11oi, ces lois sont celles c1ui por.. ~; lent atteinte aux honneurs el 2t la j uridictiou J» du pape et des évêques de 1' Eglise catholiqtJe, !\ celles 'lui autorisent la liberté des cnltes, €t ~> antrcs de ce genre n . Des réponses aussi précise&, aussi nobles 2 attiroient sur la pieuse victirne toute l"3nÎn10- &ité des ho1nn1es du j o u1.. ; le tribun.al crimiuel e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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