Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 251 ) R. cc J'ai desservi. une annexe appelée ltante; » près Givors; j'y restai jusqu'au 2 févriet . ' . ' . . n 1791, et 1en sortis au moment ou 1e vis » qu'on alloit exiger le serment que je n'étois ' ' pas dans l'intention de prêter," parce que je » le considérois con1n1e étant contraire à n1a » religion et à ma conscience ». D. « As-tu prêté celui de n1aintenir la li– » berté et l'égalité, prescrit par la loi du 14 }) août 1 792 ))'? R. cc Non, et par la inên1e raison ». D. c< N'as-tu pas dit la i11esse au lieu de )) Venose, dans la 111aiso11 fies sœu11S dites de )) Saint-Joseph >) ? R .. (( Je l'ai dite quand je l'ai pu, n1ais je >) n'indique ni le lieu ni le jour, pour ne » co111pron1ettre personne n. D. « Veux-tu dire d'où tu sortois, le jour >J de ton arrestation » ? R. cc Je ne puis le dire, par la n1ême • ~ raison ". Interpellé de déclarer si, depui s qu'il mène une vie errante_, il a rempli en divers lieux J es fonctions sacerdotales, en disant la n1esse , en. confessant et en com1nuniant, le confesseur e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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