Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 2 49) » colère.et à l'en1porten1ent, i1i aù.x invectives, >' con1 nle ceux de l'année dernière. » Je ne suis nulle1nent afiligé; au contraire, >> je n1e trouve plein de joie <le ce que Dieu » n1'a appelé à soutenir la foi et la religion » qu'il nous a donnée. Sans avoir le n1érite des » apôtres, ni leur ferveur, je partage cepen– )J dant la joie qu'ils ressentoient en sortant des » synagogues et de la présence de leurs j ugcs. Si )) je ne craignois que les autres prisonniers ne )) regardassent 111es pleurs de joie , con1n1e un >~ cfl"ct de l'affiiction et de la foiblcsse, je les » laisserois èouler, 111ais je n1e retiens . Je con– >> nois n1ieux que jan1ais le prix d'une con– )) science pure, et je la crois llréférahlc ~t tout; >1 aussi sou térnoignage fait toute 111a consola– " tion; sa tranquillité i11e i11et au-dessus de .& - >) toute jouissance. Ne vous attristez pas, je » vous prie. On est heureux, dit l'Evangile , ~ d'être aflligé à caLise <ln non1 de Jé.sus.C!1rist, J) et pour la justice, parce qu'alors on est fondé ) > ~i espérer une grande réco111pense dans le w- cie]. Priez Dieu pour n1a persévérance; je ;; 11'ai pas à craindre de la bonté d e Dieu, » 1nais bien de 111a foiblesse. '> Je vous en1brassc tous, j' c111brasse 111 es e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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