Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 248 ) il fut jeté dans ies fers. Sa capti,rité, loin de l'abattre, donna con1n1e un·e nouvelle vigueur . à son a111e; et nous avons recueilli le fidèle té– n1oigoage des se.nt. .i111ens' qui l' enflan1111oient, èl:-ù1s une lettre qu:'il écrivit à son · frère'; d·es ·· ~: · · ~ sons d'A.nno.nay, le 1 1. juin i 794; elle 'ét~it • •: . ~: . ~ :HSl concue : ., « Cher frère, je prévois qu'à la nouvel!~ de » i11on arrestation , votre cœur va se 111or}t.rer » plein_ de tristesse, vos yeux vont être des » fontai ncs de larn1es, et vous allez vous écrier: . . >> Pauvre frère , (JUC tu es mrilheureux ! Tels· . » sont les senti111ens de ]~ nature; n1ais aussi– >l tôt que ceux de la religion s'éleveront en » vous, et qu'ils prendront leur place, v.ons » direz que la diviue Proviqence a des des– » seins favorables à i11on salut', et què, . sans » dou te , elle veut 111e n1ettre . au rang cle ses »-·élus, puisqu'elle m~afilige, et qu 'ellè n1'a.p– » pelle· deux fois au jour de la I)eutecôtc, pou1~ » publier sa gloire, confesser Jésus-Christ dc– >l var1t. 111es juges, co111111e Jésus-Christ glorifia » son p ère devant Pilate. Je n'ai })Oint été n1al– )) t1·aité' con11ne je le fus ran passé' .par ceu-x • ' >., • ' J ' l » qui mont arrete : n1es .Juges m. ont Jlar e 1on- )i nêten1er1t; et ne se sont poiQt livrés il ld: e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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