Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 24,4 ) )> pre1nier et le }>lus grancl pécheur. Je par– ?) donn.c donc de très-grand cœur à tous 111es i> enncn1is, si j'en ai quelques~ uns. Je de– >J n1ande pardon à tous ceux ~-t qui j'aurais pli n faire de la peine d'une n1anière .innocente. » Je pardonne surtout à la personne qui est la >> cause de 111a 111ort, et je: prie Jésus-Christ, » le père et le vrai n1édccin des an1es, de la » guérir et de la laver tlc la tache afli-·euse– » qu'elle a faite 3 so11 an1e, et de ne pas lui i1n– )) puter le crin1e qu'elle a comn1is sur i11a per– >> so11ne. . . tJ Aclicu, enfans, jeunes gens, vieillards; n adieu, tout i11011 cher troupeau; vous n1e serci . , . ,, . >J tou10.i1rs presens J usqu a 111a i11ort, qui ap- '~- .-proche. Si vous avez été rua consolation sur >> la terre par votre docilité et par votre cons– ·>> tante piété, vous serez aussi n1a _joie dari_s •> le ciel. Prions tous, pour que i1ous puis– >> :sions _y voir réunis et le i)asteur et le trou– '> peau. Ré1}andez le plus que vous pourrez dQ t:J copies de cette lettre >J. ·Le juste avoit épanché son cœur dans le sein de sa fan1illc adoptive; les soins de sa tendresse ·,_ étoient satisfaits; il i1e voyoit plus devant lui que la çÇl~tc {)a trie. Le 2 2 juillet 1 il reparut e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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