Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 243 ) 1> sang tous les crin1es dont je ine suîs rendu ,, coupable. Je n1ourrai en vous donnant » l'exe1nple à tous de 111ourir aussi pour )a 1> belle cause de la religion. Et pourquoi crain– » dre la mort? La vie d'un discip]e de Jésus– » Christ ne doil-elle pas être une préparation » continuelle à ce terrible passage qui doit dé.. n eider ou du salut ou <le la perte éternelle » de tous les hon1n1es? la n1ort est la pu– >> nition du péché, la désolation du pécheur, » et la consolation du juste. ·Reten ez vos Jar- . » nies , an1es fidèles, lorsque vous appren– )) drez ma mort. Après ou avant, u-1.iissez– )> vous à n1oi; avant, pont" la renclre sainte. et )> .méritoire; ou après, 11our le repos d.e·ni.011 » an1c. Que l'in1age de votre pasteur soit t~u» jours ·g ravée dans vos cœul''s. Elle sera, )) je respère' un sujet·de· consolation pour les » bons, et une espèce de .frein pour les Iné~ )) chans. ~Jais que dis· jé' n1échans ! y au~ » roit-il donc quelqu'un par111i vous qui pût n rr1 é riter ce nom 'l Non ·, sans doute, et Di eu » n1' est té1noin que 111a tendresse et n1a charité » vous en1brassent tous sans distinct.ion, et que » le sacrifice de n1a vie sera offert pour tous » et pour les péçhés de tous, dont je iUÎs le e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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