Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 242 ) ,., qui seroit contraire à la foi et à la religion J) de vos pères, la patience dans vos peines et ~> dans les croix que Dieu vous envoie, l'édu– ~> cation chrétienne et sainte de vos enfans; ... 1> telles sont les voies que vous devez en1- J> ployer sans cess~ , et telles sont aussi les ~> dernières leço11s d'un pasteur, je dis aussi ~> d'un père toujours zélé pour le salut de ses >> enfans. Ne craignez pas les h?n1n1es, dit 1> Jésus -Christ; ils peuvent tuer le corps, n1ais ~> u'ont ai1cun pouvoir spr l' a111e. Craignez » plutôt celui qui peut perdre le corps et ».l'~n1e, et les })récipiter dans l'enfer. A ces -« jours n1alheureux, la craint~ et la lâcheté se– >• roient un cri1ne. Appréhender de confesser » Jésus-Christ, c'est s'exposer à le renier, et le ' ' renier, c'est se daniner. Gardez-vous, n1es · » frères, d'une pareille lâcheté; la perte de ~' la foi seroit le plus gra11d châtin1ent dont » Dieu pourroit vous punir. Adieu J n1es chers » enfans, recevez les derniers en1brassen1ens » de YOtre pasteur. Je vous ai laissés fidèlen1e11t <c attachés à la sainte doctrine. Je n1ourrai con- )) tent, puisque Dieu le veut; je n1ourrai con~ » tent dans le sein de l'Eglise, notre n1ère )) co111n1une; je n1ourrai pour laver dans mon· e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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