Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 24 l ) ll de vous, 111es frères, niais ce u'est que de » corps; n1on ~cœur est toujours au 1n1lieu de ' J vous : et con1n1e un autre saint Paul, au » n1ilieu de incs chaînes, Dieu n1'est tén1oin • '> que je vous porte tous <laus les entrailJes <le ,, Jésus-Christ. Les fërs, la prison, la i11ort " 111ên1e n·e n1e sont rien; je bénis le Père de » notre Seigneur Jésus -Christ, de 111'avoir » jugé digne de souffrir pour lui, et <le con– » fesser publiquen1cnt la foi, sans laquelle nul >> chrétien ne peut être sauvé. Ileureux, mes ,, frères, heureux, si, par 111011 exernple et 111es » discours, je puis vous inspirer et graver dans >> vos cceurs cett~ foi, cette religion sainte qui » doit faire votre gloire et votre consolation >» dans ce n101ule, et votre bonheur dans l'au- . » tre. N'oubliez jan1ais, chrétiens, u'oubliez n jamais à quel prix vous avez été rachetés, >~ et ce que la rcligio11 dcn1an<le <le vous dans n ces tristes n1on1ens, }JOur vous i11aintcnir ).) vrais disciples du plus ain1able <les ina~trcs. >) Je vous ai enseigné la soun1ission, la rési– n gnation à la volonté de Dieu, une piété H fern1e et constante, l'assiduité à la prière, la >' fuite du péché et de tout ce qui peut y con– ~~ duirc, une horreur invincible pour to~t ce II, 16 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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