Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 240 ) dans le procès, ce qui nous a procuré l'avan– tage de la déposer ici con1n1e un beau 111onu- 1nent d'une foi vive et d'une charité par(aite. 19 juillet 1794. n S'il est un te111ps où vous tous, mes frères, ,, restés fidèles à Jésus- Christ, avez le plus » de besoin d'être rappelés aux grands prin– » cipes de la foi et de la religion, c'est sur– » tout clans ces circonstances n1alheureuses, » ôÙ, arraché d'entre vos bras, je vous vois » plus exposés à décheoir de l'auguste qualité n d'enfaus de Dieu et d'héritiers du Jlère cé– » leste. 1\ Dieu ne plai~e que vous suiviez ja– » niais une autre doctrine que celle que je » vous ai enseignée ! Votre perte seroit irré– )) parahle. Il i1e faut plus vous. le cacher, ;).) tout est danger et .écueil pour vous; le · ,> i11ondc actuel est se111é d'erreurs et de prin· » cipes crin1ineJs. l\ialheur à quiconque a la l> tén1érité de s'y laisser surprendre; sa perte » 11e peut être que très-infaillible. Les croix et >> les tribulations sont inséparahles d'un chré- >> tien et d'un disciple de Jésus-Christ; et qui– » conque ne co111bat pas légitin1en1ent, ne 111é.. !' rite point d'être couronné. Je · suis séparé >1 de e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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