Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 2~ ) ,, encore à tes n1aux. Hélas! quelle n1ai11 pour- >) ra guérir une plaie si profonde ...... ? Elle » est..... Dieu saura un jour la fermer. V ois » com1ne un léger adoucissen1ent la lutte de >) tes enfans avec l'hérésie et l'i111pîété. Le » temps approche où je scellerai par mon >l sang la confession de foi que j'ai faite de– >> vant les persécuteurs; je vois se n1ontrer l> l'aurore du plus beau jour de ina vie. lVIoi, >l ministre de Jésus-Christ, j'aurai le bonheur » de verser mon sang pour celui de mon mai– )) tre, que l'on foule indignement aux pieds; .» et vous, ô mo11 Dieu, du haut du ciel,. » soyez présent à mes comhats, et trion1phez " en n1oi par votre vertu .... Vous, n1es frè– » res, redoublez d'autant plus vos prières » que vous veITez le moment plus prochain >) et le b esoin plus urgent. n Toi, église de Toulon , ô i11a charitable » mère, je voudrois,, en reconnoissance de » toutes les faveurs que j'ai reçues par ton ~> organe , je désirerais, après avoir fait à >> n1on Dieu le sacrifice de n1a vie , te faire » le sacrifice de n1es biens. Chrétien et prê– >.> tre mourant, je viens les jeter aux pieds )J des apôtres, afin qu'ils les possèdent, qu'ila: e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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