Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 236 ) » ce scrn1ent, et c1ui prononcent des peines » co11tre les prêtres qni avoient refusé de le l> prêter, ou qui l'ont rétracté»? R .. « Je les connois très.. bien »· IJ. « Où as-tu été arrêté, et par qui »? R. « Je fus arrêté hier so~r, à onze heu– )) res, par le citoyen S.... (nous nous abste– v nons de le non1n1er ici , il est désigné dans » le procès), capitaine de la garde 11ationale )). de ' l ocanccl, tout près de ce villag~ n. D. « Avec qui étois-tu au n1orneut de ton 1> arrestation·! cai: il paroit que vous étie~ " deux »? R. « Il est. vrai que nous étions deux J i11ais >) j,e ne puis i1on1n1er celui qui. étoit avec n1oi; >, tout ce que je puis dire,, c'est que ce n'est pas " » un pretre » .. .D. « De quelle maison du lieu de V ocancel ).) venois-tu lors de to11 arrestat.inn » ·1 ·. R. " Je ne S-Ortois d'aucune.. 111·aison; j'étois :.>·au co·ntraire . resté que]r{ue= ten1 ps- dans in1 -'> bois voisi11.. dtf lieu .appelé J~·rn1ate; j.e sor– '' to·is de ce bois., je suivois le cbe111in qui >> conduit à Vocanc~l, et c'est a.lors que je fus !J :-1 rrèté. Je fuy·ois ce hois, p3.rce quG. favois ;.,' :.t{l'pl'is (1a'on <levoit ·y faire une ha.ttuc; i11on e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)