Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 21 ) » la n~er , et que l'Eglise cesse d'être battue )) des flots. » 0 pontife digne de Dieu, vous aviez an- » noncé depuis lon.g-ternps ce terrible orage, » vous l'aviez prévcn u par vos soins, par vo~ )) tre soJiicitnde, par vos travaux ; vous auriez >J voulu ressusciter les siècles apostoliques par >> la réforn1e des abus, par la ferveur que » vous auriez voulu con1n11u1iquer à toutes » les an1es , et dont vous aviez anin1é pri11ci– >> palen1ent vos illustres coopérateurs. Et dans )} l'exil rigoureux auquel la persécution a con– )) darnné l'irn1nortel Elléon, tle quoi pensez– » vous qu'il est occupé : ah! le zèle de la )) n1aison de Dieu le dévore; il pleure sur ses >> chères brebis, il prie, il lève les n1ains au >> ciel , pour ses enfans n1alheureux .... Puis– » sicz -vous tous, vous qui êtes l'objet de sa >l tendre sollicitude ,"ne j arnais oublier Je pas– » teur que le ciel vous avoit donné dans sa » n1iséricorde. 0 père, rendez à vetre peuple >l cet hon1n1e juste;_ rendez-lui un hon1n1e » saint; il étoit cher à Dieu et précieux à so11 >> troupeau. Sans doute, plongée dans le tor- 11 rent des 111alheurs qui . te désolent, ô n1al– » heureuse n1ère, l'absence d'Elléon ajoute e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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