Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 226 ) tère, et le scandale qu'il __ pouvoit avoir do11né. Eufiu, il dit à ce nouvel an1i venu près de lui con1n1e du ciel, qu'il ne cessoit d'i1T1plorer la iniséricorde divine, dans la fern1e espérance d'y trouver des i11otifs puissans pour appaiser sa justice, qu'il prioit égalen1ent pour ses en~ 11en1is. « Ils ne savent ce qu'ils font : Dieu >) veuille les convertir; et qu'il leur fasse la » grâce <le 111ourir dans une religion aussi con– » solante que celle dans laquelle je vais expi– » rer ». Sou (l.iocésain, toujours plus attendri et sufloqué par la n1auvaise odeur, se trouva n1al, et on le transporta hors clu cachot. L' é– vêqne i11ourut deux heures après cette visite. Ses cornpagnons d'infortuue, le geo1ier n1ême, tt!n1oins de cette n1ort chrétienne, se sentoient pénétrés d'adn1iration, et conver1oie11t qu'il n'a1)partieut c1u'à la seule vraie religio11 de :fouruir de pareils exemples. Ceperunt me inimici mei gratis; dixi: Perii. Yocem n~ean1, Don2ine, audisli; dixisti: Ne timeas. Judicaslz .. eau.sain aninue melè!, redemptor i:itœ nieœ. Thren. uz. Ego non solùni alligari, sed <~t niori paratus su111, propte1· no1nen don•ini Jesu. Act. xx1 .. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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