Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( ~25 ) )) votre ·situation » ! J_,c co111rnissaife visite·ur .. ' ' ou] ut arrêter cette conversation, en prodi- guant de ·brutales injures, tant à l'évêc1ue c1u'à celtri qui ie plai·gnoit : elles u'en11Jêchèreut pas le ·négociant de rester ·auprès du 111ourant, pour le consoler dnns ·le triste état oil il le voyoit. Sur de la p~ille pourrie, couvert de haillons et de ':7ern1ine, le corps ren1pli d'ul– cères et de vers qui déchiraient ses cl1airs en– core vivantes, c'étoit un nouveau Jo.h, te] que .... l'ancien nous est représenté sur son fun1ier. Le pieux con1n1erçant lui offrit ce qu'il avait sur lui et tous ses services ; n1ais l'autre lui té111o·ignant sa reconnaissance pour des offres généreuses qui ponvoient tant Je con1pron1et– tre, refusa tout secours, et lui dit : « J c vais » paraître devant n1on Dieu, qui doit n1e ju– )) gcr; je n'ai plus besoin que de sa n1iséri– >> corde »>. Il ajouta que Dieu lui avoit fait la g-râce de hien connoître la vanité des choses <le ce mon<le; qu'il regardoit comn1e un effet cle la })onté divine de lui avoir donné la force de souffrir patien1n1ent les hun1iliations et l~s n1aux dont il étoit accablé, et qu'il n1ourroit content si, par ce n1oycn, il pouvoit réparer les f.autes qu'il avoit con111~ises dans son n1inis- H. 15 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=