Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 224 } tlécisions du siége apostolique , le 'fout– P uissant a fourni dans un hon1111e sensible qui t'a.voit connu, le tén1oin de tes derniers n10~ mens, celui de la paix , de la confiance, de Ja. tendre ferveur qui sig11alère11t le jour de ta bienheureuse fiu; et tu désiras n1ê111e qu'il flt part de tout ce c1ue tu goùtois alors de c.on– solant, soit à· tes an1is, soit aux fidèles de tott diocèse. Cet ho111n1e, 11égociaut à llou.en, i11ontoit la garde aux prisons, et des ·com– n1issaires étoient venus les ,;isiter. N'on1mé pour les acco111pagner, il e11tre avec eux dans Une e~pèce de cachotJ dont rodeur snflocante ôtoit la respiration, et ue peut s'en1pêcher de s~attendrir en voyant l'état affreux tlans lequel se trouvoient les i11alheureuscs victin1es qu'o11 y avoit renfer1nécs. Il crOJOÎt n'être'. conntt de personne, lorsqu'il entendit une voïx n1ou– rante qui lui adressoit la parole, et lui_<lisoit: « Que je suis heureux; je vois un être con1- ~ patissant avant de 111ourir » ! Il s'approche, et ne reconnoît pas le squelette yÎyant qui lui parle.·« Que puis-je faire pour votre service i )) lui dit-·il; qui êtes-vous )) ? l/évêque se non1n1e. c~ Ah ! Monseigneur, c'est vous ! dans » quel état vous. vois-je ! q~1e i1'ai-je su plus tôt » ~otre e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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