Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( ~22 ) llaires' des fan1illes recon1111andables par 1eur naissance, aüxquelles il donnoit depuis long– ten1ps jusqu 'à.la son1n1e de quinze cents francs par an. • Elu député à l'asse111l)lée constituante, sa place y fut toujours ren1arquée dans le parti fidèle~ Il refusa avec indignation le serinent · impie proposé à· la ·séance du 4 janvier 1791, Après la cessation de l'assemblée, il se déroba aux fureurs populaires. On ignoreroit n1ên1e en– core le genre de n1artyre auquel il succomba, si la divine frovidence n'eût voulu i11énager une de ces heureuses rencontres qu'elle pern1et,– et pour la gloire de ses saints et pour l'édifi– -cation de l'Eglise. Le noble confesseur de sa foi avoit été jeté dans les prisons de Rouen en ·1793. Arrêté à quelques lieues d.e la ville, conduit li la n1aison de détention, trois jours après transféré à .la Conciergerie, il n'en seroit sorti sans doute que pour aller au supplice, .si la 1nort ne l' e\1t pas .enlevé après quelques jours d'une i11aladie cruelle. Bénissons les vues de la Providence, qui le cor1duisit dans les fers et l'y fit ter111iner son honorable carrière– Il lui étoit réservé d'opérer une conversion qu'avaient inutilement tentée les ecclésiasti- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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