Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 2 t 5 ) et d'attacher i nviolablen1ent à la piété les.feu- 11es personnes qui lui étoient confiées : après avoir goûté ses leçons, la plupart renonçoient au n1onde. On ren1arque que, dans un cours de quinze }lensionnaires dirigé par elle, qua:– torze avoient en1brassé l'état religieux. Dans son inte·rrogatoire, la 111ère Clotilde déclara <1ue, si les juges regardoient conu11e un crime <1ue l'on se flit réuni en con1n1tu1auté, elle seule étoit coupable; et que, ses sœurs n'ayant fait autre chose que lui obéir, avoient droit d'être acquittées, elle seule devoit périr. Scholastique LEROUX, de Can1hray, Jàgée de quarante-cinq ans, n1aîtresse d'écriture et d~ouvrages pour les pensionnaires, réunissoit toutes les qualités propres d'une religieuse éclairée et fervente. Joséphine LEnoux, de Can1brai, âgée de quarante - sept at\S, sœur de la précédente, jouissoit d~une grande tranquillité d'ame; et cette qualité, si précieuse dans les an1is d:e' 1 lf... vertu, ue l'abandonna point aux 1nomens les plus critiques : elle dit aux soldats qui venoient pour l'arrêter pendant la 11uit, qu'il ne falloit pas tant de rnoude pour s'assurer d'une pauvre fille; cl1e leur fit distribuet, des rafi~aîchisse.,,. .. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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