Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( ~Il ) '~ cei·dotaux; en outre, je condan1ne les i1euf » femn1es prises avec lui, à être tén1oins de '~ l'exécution >). Alors, le peuple cria : Vive la rép11blique » ! Le président dit ensuite à 1\1. Michel : << On ne te condamne pas pour » avoir dit la n1ess·e, n1ais pour avoir désobéi. >) Tu n'as rien à dire >)? Le condamné. cc Je prie le Seignettr de te » pardonner nia mort, et à tous ceux qui y J ) contribuent par leur approbation. Je "désire J> qu'elle soit utile à ma patrie; n1ais souvenez.– ,» vous qu'il y a un juste juge , qui, un jour, J) jugera les justices )l .4 Le président .. <~ Je n'ai encore vu· de ma vie » un scélérat réfractaire tel que toi; le cœur ne )i te saigne donc pas, <le considérer ces quatre j) jeunes personnes obligées à te voir pétir >' ?· Le coridamné. et Ah I elles sont chrétiennes; ~> elles s'estiment heureuses de souffrir ainsi )) que n1oi pour le 11om de notre con1n1un ~' maître )) .. Alors on conduisit les détenus en prison. Le confesseur de -Jésus-Christ prit un peu de pain et de vin , ensuite, se n1it en prières, et se prépara à conson1n1er le sacrifice, qu'il souffrit dans les sentin1ens d'un parfait hé- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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