Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 208) >1 qu'il y eût des prêtres ù guider l'arn1ée de » la Vendée; je 11e les approuverois pas : la J> religio11 de mon Dieu ne s'établit pas par la '>, force des ar1ncs, i11ais par la douceur et par >• la persuasion ·>>. Le préside1it. ' ' Et à cause de ta religion, tu >>as refusé de. prêter le serment! Qu'est-ce ' ' qu'il y a dans ce serment » ? L.' accusé. <f Bien des choses contraires à ma >• religion ". Le président. " Tune le prèteras donc pas >J? L'accusé. (( Non, je préfère la mort ». Le présiclent. « l\'lais encore, qu'est-ce qui t'y J> répugne tant u? L'accusé. (( Une infinité de choses. D'abord ,, Ja constitution défend de s'adresser à aucune n puissance étrangère, et je reconnois Je pape " cornm·e le chef légitime et souverain de l'é– >> glise catholique, comme le vicaire de Jésus-– ' ' Christ à qui je suis soun1is; il faut que f ap– )> prouve la destruction de la religion. __. >> Non, s'écria le président, nous 11e voulons. » ni d·e pape, 11i de roi, ni rien qui se croie J> au-dessus de i1ous. Hé bien! tu verras que ta » religion ni ton Dieu 11e t'en1pêcheront pas » de mourir : voyons, fais quelques n1iracles, » Dieu e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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