Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 19 ) ,> reçu le titre le plus glorieux qui fût au ,> monde,, celui de chrétien; c'est par vous >> que je suis devenu un objet d'an1our à mo·n ' . ' ., . , , " . )> createur ; c est par vous que J a1 ete revetu » du nouvel ho1nn1e, qui tst Jésus-Christ; » c'est par vous que j'ai été le sujet de la plus " grande joie aux anges, par le sacren1cnt de )) la régénération; c'est par vos pontifes que " vous m'irnprimâtes un caractère de force }) qui fait tren1bler tous i11es ennen1is ; c'est » par vos prêtres que j'ai été rendu à cette n vie qui n'adn1et rien au-dessus d'elle que le » précieux sang de inon Sauveur; c'est par » vous que j'ai été souvent nourri de ce pain » de force, abreuvé de ce vin délicieux qui » me feront vivre dans l'éternité; c'est vous,, ô ' . ' , .. ' >J ma mere, vra1n1ent genereuse , qui ri1 avez ,, associé au no111bre de vos i11inistres, et qui )) in' aviez confié le soin des an1es que Jésus– » Christ a purifiées par son sang. Que n'ai-je n exercé dignen1ent ce n1inistère si redoutable •t n Que n'ai-je le bonheur de voir un jour le peu· n pie qui nie fut confié, rangé avec 111oi au– » tour de la table du Seigneur. 0 n1on peu– >> ple, rappelez -vous et n'oubliez jan1ais la » sainte doctrine de· l'Evai.1gile; que les véri-- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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