Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( :204 ) R. u J'ai touj-ours agi de la. f;Orfe _, qrr:tnd >> j'ai pu consulter ceux qui avoient autorité· • » sur moi ». D. « V oyons un peu ce que· contient ceci. >> Première question : Ceux qui ouvrent leur ·J) boutique les din1anches et fêtes, niais qui ne >> vendent pas , péchent - ils n1ortellement ? )) No1i. - Ceux qui travaillent les jours de " fêtes et de din1anches, pêchent-ils mortelle– '> n1ent? Oui. -Approuves-tu ce ou,i >) ? R. H Dieu nous ordonne de sanctifier le jour )) du sablJat, et l'Eglise, à qui Dieu nous en– >l joint d'obéir, nous oblige à cesser toute !> œuvre servile les din1anches et les fêtes ». D. '< Ah! nous ·y voici : Dieu veut donc J> que ceux qui ont besoin de leur travail pour ~> se 11ourrir, meu~ent de fai111 cc j.our-là )} ? Jî.. " Citoyen, avant la révolution, on sanc– .u tifioit les dimanches et les fêles, et cep.en – J> dant personne ne mouroit de faim ces jours– ~ là ; les fidèles aisés f ournissoient à ceux qui ~1.. avoient besoin de leur trav;iil )). D. « Ainsi donc tu voulois que les ri– {> ches entretinssent une pauvreté volontaire; \l u11 sans-culotte ne doit se nourrir que de son •travail~ et Jésus-Christ. n'a-t-il pas. dit à se!'. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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