Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( :l01 ) » livré dans nos mains, afill que nous met-– » tions un terme à tes Cl~Îmes et a ton fana– » tisn1e. Vous êtes tous des n1Qnstres qui ne >) clc111andez que le sang, qui soulevez l' uni– » vers; mais on les aura tous : dans pen on te » donnera ce que tu n1érites ». Il se contente de répondre alors : « Je n1e soun1ets à la vo– )> lonté de Dieu ». Le jour étoil très-froid, et il leur dit : « Au non1 de l'b1u11anité, pern1et– >l tez-n1oi de prendre mou habit, j'ai froid.– )> Non, non, s'écria-t-on, tu périras avec ce )J qui te servoit à fanatiser. - Eh bien , ré– » pliqua-t-il, con1n1e vous voudrez ». u Le tribunal étant asserr1blé , toutes les per– sonnes saisies dans l'apparten1ent du n1inistre sacré, sont, avec lui, cOtlduites au palais, au n1ilieu <l'une populace in1n1ense. Plusieu1'"5 spectateurs verse11t des larn1es, tous les autres nous couvrent de huées, lancent contre nous des pierres, 11ous pincent et nous font mille outrages. lei con1mence un colloque entre le chef de ces ·hon1111es si indignes de toute n1a– gistr;.ture, et ~ prêtre de Jésus-Chrjst .. D. « Accuse ton nom n. R. K Jacques-Philippe Michel >J. D. te Ton âge » '! e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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