Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 197) :ren1plit ses fonctions d'une n1anière fort édi– fiante. Il so_rtoit très-souve11t de sa retraite» parce qu'il se prêtoit avec zèle à toutes !es per.. sonnes qui le réclan1oient. Nous recueillerons d'un tén1oio oculaire et bien d~ne de la ~on- 1iance <le nos lecteurs, d'intér~ssans détails sur tout ce qui concerne les travaux et les derniers, jours du confesseur de Jésus-Christ. " J'ai eu, dépose ce témoin fidèle, j'ai en le honl1eur, pendant tout le ten1ps qu'il ha– l>i ta cette n1aison :, d'approcher de bien près _cl'-tln si saint ho1nmc; j'avois. très-souvent l'oc– casion de i11'édifier auprès de lui, soil par ses paroles , soit par ses cxen1ples; tous les j.ou1·s il célébr<>Ît le saint sacrifice avec une ferveut~ propre à nous l'inspirer à tous; ses conversa– tions ordinaires avoient pour objet le bonheur de ceux qui, dans ces circonstances, souf– froient pour les intérêts de la foi. Tous les di- 1nanch~s, après le repas, il nous faisoit réciter Je chapelet avec des prières qu'il avoit con1- posées. A la pr-emière dixaine, il denlandoit ~1 Dieu , par l'intercession de la très - sainte– Vic rge, le précieux don de la foi; à Ja se– conde, <le 11ous accorder une fern1e espérance; h. la troisièn1e, une ardente charité; à la qu~- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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