Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 1 94 ) , On lui fit observer que l'Eglise u'approuvoit pas ceux qui se i)reseotoient ·d'eux-111ên1es au i1~ ~11tyrc, ~t iJ répondit : c<. Je n1'oflre .à la » n1ort, et )'y suis résigné; n1ais il pourroit » se · ·faire qt~c, cori1n1e je viens n1oi-n1ên1e » n1e présente r, on .11e. u1e _c_ondan1nât qu'à la » peine de la déportation; si le contraire a1~>' i·ive, ·que la;sàil'i'te ve:>lonté de · Dieu soit ac-' » con1plîe. :Je .viens n1c livrer pour sàuver la, »: vie d.e ceu~ qui ·avoient Ja charité de se dé-; )f \ 1 -ouer ·à: : la n1ol.~t 1)our 111'y soustraire n. : · ·. :·Les juge~ ·n ~av~icnt pas encoi"e perd:u peut·· (}tre toüt seutin1ent de p·udeur; et., tottehés de; l?hd:roïs111e de sa charilé, · ils opinoient qéja: pour l.ni con~erver la vie. Mais le président,, i11·sensible- à: tout ce qui pou:voit · ètre bon ou· · j :n~ste, insista forte~1ent pour que la lettre n1ên1e d ii · déctct fr)t ad·optée; son infernale éloquence lui -ran:iena· les sufrrages des préopinans, et, 111on1n1e de biè1} , le généreux abbé A vi-gnon fut sacrifié. Ce fidèle s.erviteur de Dieu~ · s' étoït. rendu victi1ne de l)onue . volonté; la sentence: îuique ·se prononce, et celuï ·qui en est l'objet épr·ouve une joie vive de voir que ses -- vœ.ux vont être couronnés' qu'il va n1ourir polir sori · "Dieu, poµr ses . fi"è~·cs. ll .se borne à.:de111·aJ1der.. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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