Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 191 ) a ce degré' dirons-11ous de clélire et (le folie' ajoutons, et de haine pour le christianis1r1e,, qu'elle proscrivit soleunellen1ent ce qu ~offre de plus beau, de plus saillant et de plus hé– roïque la foi de Bethlée1n et du Calvaire, c'est– à-dire, la pratique des conseils. évangéliques ,. le pète Galabert fut arraché soudainen1ent à sa chère solitude. l\Iais la Providence daigna lui en donner une autre chez une de ses sœurs; jalouse de posséder, llans son vertueux pa– rent, un courageux co11fesseur (le ]a foi. c:ct asile lui avoit été ouvert avec l' agrén1ent de toutes les autorités ùu jour; quelque in1pi– toyables qu'elles fussent contre les disciples de l'adorable Agneau, sans doute que leur courroux s'étoit ralenti, du n1oins pour 11tl vieillard vénérable, et qui, sur le lit de la dou~ leur, n'avoit plus qu'un souille de vie : voilà sans doute con1n1ent avoient · p'lnsé ces fJ– I'ans. Mais non; c'est une erreur, et ils n1é.... ritoient trop bien l'odieuse dénon1ination que nous ve11ons de leur donner, ces ennen1is f u– rieux de l'autel et du trône! Qui pourra le croire un jour, et nos derniers neveux n'en frémiront-ils pas d'horreur? Ces hon11nes ·' poussant à tout excès la s;oif qu'ili ont du S?n~ e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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