Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 189 ) en partagera la gloire avec sa bonne l1ôtesse4 Elle ne tarda pas d'être mise eu j ugt1ncnt. Dans la nuit qui précéda son apparilion an tribunal, elle se leva à deux heures pour prier le divi.u Maître, et lui offrir son sacrifice; eile prolongea plusieurs heures son oraiso11, pen– tlaut lacp1elle cette fen1n1e vrain1eut forte ré– péta souvent ces paroles qni toucl1{:rcut ~en­ sibJemeut ceux des prisouniers qui en étoient tén1oins : « 1.Vlon Dieu, je n'aurois jan~ais cru » avoit· la gloire de 1nourir pour vons; je vous » ren1ercie de et~fte grâce». {;e 1eude111aiu, elJe fut ·enn<lamnée à la n101·t, qu'elle soufli·it ·avec uu courage , je ue dirai pas an-dt·ssus de son sexe (la rc.~volutiou· nous présente tant d'héroïnes de la foi), niais avec un courage supérieur à sou âge, et fort étrauger en appa.~ ·re1 ~èe à la pauv rc cou<lition daus laquelle elle vivoit. Tradernini à pnrt·ntihus, et cognatis, el amlcls; et rnorle {~ffecien t e.r 11obi' ; ('/ capillfls de car}i/e ·vestro non pt:ribù. In p11tù: n1iâ 1}(:~trtl possù.ll· bi:is anùnas veJ·tras. Luc, x x 1. Nullte tini1·re opprobri11n1 h(nninun1; <' l blaspheni~as eo1·tan ne nietuatis'; ego, ego ipse conJolabor vQs .. Isa. LI, e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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