Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 187 ) con1111odes ou superflues, fut pour elle un heu ~ reux achen1inen1ent au saint dégoût de la terre, et au désir ardent des délices du cielt Elle voit èrrer autour de sa chaun1ière un de ces saints personnages dévoués à la n1ort par les in1- 11ies; elle voit M. Bcrnardon, hebdon1adier (le la cathédrale de l\Iontpellier; elle n'ignore pas le danger qu'elle va courir en recueillant <la'ns son pauvre asile le n1ini stre de Dieu per– sécuté. I\'.Iais, d·aus ce n1on1ent, elle ne cal– cule c1nc la jouissance d'assister le fidèle disci– ple du Sauveur des hon1n1es; pour tout le reste·, elle est s:ü1s crainte, ayant rnis son sort et ses espérances dans les inains de la Providence. iueffable. Sa foi, sa confiance furent magnifi– c1uen1ent récon1pensécs par le bienfaiteur in– fiui. Fortunée créature! dans un n1on1ent elle échangea son Bethléen1 pour la délicieuse pa– trie des elus! Peu de jours s'étoient écoulés ·depuis que sa chétive den1eure étoit <l.evcuue corni-ne le sanc– tuaire du Tout-Puis5ant, par le repos qu'y goûtoit un de ses pieux n1inistres, lorsque sa solitude est découve!'te, les in1pies y pénètrent, s~ saisissent de la victin1e, et, avec elle, en– trainent la charitable hôtesse , la seconde veuve e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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