Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

- { I 82 ) de gardes, on y fait la visite la plus rigou– reuse, et cependant ~1. ~f assillian , ohj et du. ces recherches, s'y soustrait ~n s'enfern1ant dans un endroit secret qu'Qn lui avoit prati– qué. Son père et sa sœur furent conduits en }lrison, les issues de la n1aison surveillées jour et I!UÎt pendant une se1naine! Le 111inistre du Seigüeur, si étr~ten1ent resserré, se nourrit de tranches de p~in pendant les pren1iers jours; 111ais l'inco111rnodité du lieu, le {léf'1ut d' ali~ 111ens s~lubres, la diffi.culté de prendre le peu Je nourriture qui lui restoit, l' extré111ité où il fut réduit à n'avoir d'autre boisso1l que son urine, tout lui rer~d~t so.11 séjour insupp.orta~ ])le. Il en sortit presque au 111op1ent d'être suffoqué, n1011ta, par le tuyau d'une chen1inéc, sur le toit, descendit sur urie plate-forme de plain-pied du p1·eolier étage~ et pa$sa à une 111aisou voisine, occupée par de vertueux ca'-! tholic1ucs dont il étoit connu~ Il se présente ~t l'un d'eux épuisê la firrure noircie par la . . ' ' t» . suie dont elle est couverte : il veut rassurer ce voisin en s~ faisant connaitre; niais celui~ ci, préoccupé sans . doute par u11 sentin:ient d'cfl'roi, crie au voleur .. Les s.oldats sont aver~ tis; ils accourei;1t con1n1e des tigres altérés e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)