Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( I 7 t . ) lui celui <l'une préparation fervente au n1art.yre." Le geolier, ainsi qu'un grand non1bre de pri– sonniers ,,. -tantot l'accahloient (lïnjures, et tan· tôt le fl.attoi ent làchen1ent., pour lui lairc, cli- . ·1 , . l s l , ' so1ent-1 s, cv 1 ter a n1ort. a scthe reponse a tout fut aussi laconique f1ne fern1e et inflexi– ble: << J'ain1c n1icux n1onrir cp1e de niai faire». _La voix du sang se fit entendre; son frère vint le visiter (leux jours avant sa i11ort, se jeta dans ses bras en pleurant, le conj. nra de se prêter à la dérnarchc coupable q11 c l'on exi– geoit, tenta tous les n1oyeus possihlrs de le '<l . . . f ' 1 l' '' ] se u 1 re ; i11a1s rien n c . ut capaD1C ( en ran er la constance clu confesseur de Jésu ~; - (]1rist. La veiJle de son jngerncnf, i1 se confessa .de 11ouvean, ensuite eut le bonheur de se con1 ... n1unier lui-111ên1e après n1inuit. Le 1enden1ain, aperceyant <l'une fenêtre . réchaf..1ud dressé ; (( Je yi.ens ,, ' tlit- îl avec nn scnti1Tiént bien supérieur à la . r és i g nation~ . . l . l' , 1 f. d . « Je viens ce voir ecna ·au rnn va nie con- . 1 '> dnire au ciel ». Peu de n1oruen s après, on _le fit rnonter al.1 tribunal; iJ y rcfu·~,:~l. solennel·· lernent de prêter le scrn1ent ~2cr~h.:ge. I "e .Président avoit proposé l'option du ~) crinclit ou de Ja n1ort à 1\1. 1VT ullt.~t ,_ t-:t ~on ·\ n<.~ b~·~rt. ...,. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)