Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 161 ) . n te-trois ans, né à Soye, district de Beaune, )> départen1ent du Doubs, religieux capucin, n prêtre de la i11aison de Saint-A111our, au J> sortir de }~quelle je 1ne suis rcnd.u à celle >) des 111inin1es de Besançon. Depuis n~a sortie >> de cette dernière inaison, j'ai voyagé dans le » <léparten1e11t, san.s avoir de don1icile fixe. » Je n'ai point fait le ser1T1entde ]ibcrté et d'é– » galité prescrit par la loi du i 4 avril 17[)2, ni . ' . . ' ' » aucun autre; J a1 cont1~1ue a exercer 1Ties » fonctions, et je ne 111e suis présenté devant » aucune adn1inistration, pour en obtenir un >> passe-port <le déportation >J. Une pareille réponse, dans ces jours d'un afrreux délire,. devoit être et fut prornpten1ent suivie de son. arrêt de n1ort. Après l'avoir entendu, ·Je père Elizée écrivit plusieurs lettres. Quelques ex– traits de cc tcstan1ent de foi, de charité, d'a- 1nour, suffiront 11our nous faire connoître. quel esprit l'animoit da1is ses derniers .1110- n1ens. <( J Ja Providence ayant décidé de 111011 S<)rt , . . ' . . . ' )) Je i11 y suis soun11s, et Je i11 y soun1ets avec » toqte la r ésignation qui 111'est possible. Con– » solez~vous dans le Seigneur, et consolez t11es ~frères et sf.eurs en Jésus-Christ. · , rous ne i r . l I e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

RkJQdWJsaXNoZXIy NDM3MTc=