Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( .1-4 ) » paroisse où j'~tQÎs placé, quand les pouvoirs » que je tenois de lui avoient exp1ré, ~t que, ,> dès ce n1on1ent, je 11-'avqis plus ~té regardé » co111111e fonct.iounaire public obligé au ser– » ment. Je répondi$ à la fin que je ne vou– » lois point de défenseur officieux, et que je 1> défendrais n1oi-1nên1e n1a cause. Y oil~ le » principaJ de n1on înterrogatoir~ ». Le 24 juin, J\rll\1. Revenas et G·uillabert co1nposèrent en con1n1un le projet de défense devant les n1agistrats civils, qu'ils ayoient ~r­ rêté de leur présenter, et qll~ nous avons con– signé dans la relation ~ur le pren1ier de ces deux confesseurs. Le lendemain , nprès l'intcrrog~toire suhj pnr le saint prisonnier Revenas, et à la suitf! duquel la peine de mort fut prononcé~ contrç lui, on lit le détail suivant dans l'histoire p~bliée de ces prisonniers de Jésus-Christ. « Le confesseur Guillabert e~t entré = il étoit tre111blant et souffrant; il s' es.t ~s~is s~n.s se dé– couvrir. Le greffier a donné çoiJn9issançe de l'acte d'accusation, portant : '< L'accusateur publ.ic cléclare qu'il Tésulte >> de l'examen des pièces pro.dqites , q·u.e J o– ~> seph Guilla.bert ~toit ci-deval}t p.r~tr~ ~t ·vj- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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