Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 152 ) >) heures je d'ois .-être supplicié. Je vous em– » brasse tous et vous ain.1e dans le Seigneur. .>l ·Soyez fern1es dans la foi , soumis à la vo– » lonté de Dieu, persévérans dans la prière , )) et surtout fidèles observateurs des co1nman– » den1ens du Seigneur; vous serez assurés » d 1 obtenir la vie éternelle que j'attends et que ~~ je vous souhaite >>. Il éc1'Ît ensuite à l\f. Fabre, prêtre de liezins, à la maison con1n1une de. Sainte-Ca– therine. « Le moment est arrivé, cher confrère et » an1i; dans trois heures je paroîtrai au tri– )) bunal de Dieu : la. sentence de mort est pro– )) noncée, à trois heures ou environ je dois >.> être ~upplicié : la volonté de Dieu est telle ; » je n1;y sotin1ets de · bon cœur, espérant qu'il )) 111e ferà la grâce d~accepter le sacrifice de » n1a vie, en esprit de pénitence et en expia– » tion de n1es péchés. Je l'ai granden1e11t of– » fensé; je l'avoue, et je désire!~ois de tout » n1on cœu1.. d'en faire l'aveu aux pieds de » son 111inistre. J'ai den1andé, et de1nandez >) tous pour n1oi, un vrai regret de l'avoir l> offensé. :1e co111pte sur le secours de vos >l prières. Adieu, n1oi1 très-cher an1i, je t' enl.i e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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