Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( t5 ) » déjà nous tenons d'une n1ain.... Dieu voit " le désir qu'il a mis en nous de ne faire que » sa volonté, de servir encore son Eglise, si " cela est utile à nos frères; n1ais nous ne vou– ». drions pas refuser de mourir, s'il le désire ·,, de nous. Priez pour nous, vous tous qui » vous intéressez à nos con1bats, et qui voulez " encore pl us la gloire de l'Eglise que 11otre ' ' liberté ' ' . . Ce mên1e jour, une lettre du n1ên1e con~ 'tient ses dispositions testan1entaires : on y voit son amour inaltérable pour la justice; et dans ]a destination de legs pieux ' d'un côté' son tendre an1our pour les pauv~es, de l'autre, son zèle pour la 111ais.on du Seigneur et pour ]a décoration des autels. Depuis l'instant où le "confesseui:- avoit été arrêté' plusieurs fois il con1parut devant des juges iniques et. alté~é~ de sang hu1nain. Il dit, dans une lettre à l'Ln1 ·de ses amis : cc Le dernier 'interrogatoire que » j'ai subi n'a rie_n de particulier; seulement, » lorsque Couturier disoit, en parlant des évê· '~ ques constitutionnels, qu'il étoit 1nieux ins– » truit que n1oi de ces n1atières de religion, )~ je dis que je ne reconnoissois qu~ 111011 évê– » que légiti111e , et que je m'étois retiré de la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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