Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 1 47 ) cher ses auditeurs, et sans les porter effica– cen1ent à Ja vertu. Il nvoit con1posé des dis– cou r~s où presque tous les objets de la religion étoicnt. traités d'une i11anière solide. Son curé., bien capable <l 'apprécier ce travail, assure qu'il renfern1oit de fort salutaires instructions; et il s'est n1ontré véritable1ncnt désolé de ne l'avoir pas retrouvé, lorsque les circonstance~ lui ont pern1is d'en faire la recherche . l\I. Puech étoit depuis deux ans à l\iurat, lorsque les besoins de la paroisse de Saint– Pierre obligèrent ses supérieurs à l'arracher à un poste chéri , pour le charger d'un far– deau qu'il jugeoit bien supérieur à ses forces. · Mais, considérant la volonté de ses chefs con11ne la voix de la Providence, iJ n'y 111it aucun obstacle, se livra courageusen1ent, dans la grande et pénible église de Saint-Pierre, à l'œuvre du Seigneur, et, après une année d'in1n1enses fatigues, fut rendu à ses e.hers en– f ans de Murat, parmi lesquels il demeura jusqu'à ce que la tourn1ente révolutionnairè y renQît i1npossible un plus long séjour. Lors– qu'une inondation extraordinaire étoit à son plus haut degré, on réclan1a son rninistère pour un malade. Il Jui étoit in1possiblc d'y e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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