Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 146 ) expérience à éclairer ·ses premiers pas clans l~ sanctuaire , ne lui donna ·jarnaÎS cravÎS f{Ul ne fussent recus avec une attention et .une docilité - , ) parfaite. Ce bon curé, qui ·l'a regretté con11ne 5~il eût ét~ son .,fils-; se rappelle avec ad1nira– tio.nJa. fl.e:xibilité: de son caract'ère; dans tou– tes les · occasions.; se plaît..: iJ à répéter : c< Je .)} trouvois:en lui la docilité d'un cnJànt ». (~ctte :parfaite cond·escend~nce rn·océdoit d'une hu– -n1ilité -rare; il se pla.çoit au,.dcssous de tout le · ~11onde, estin1oit les autres autant f{U ~ il se rné– ~p.risoit lui-n1ên1e. A ces vertus il uuissoit un €spr~t'<le n1ortification continuel, et le jeûne *ui ;étoit (~n1ilier. Il apportoit les plus grands ·!sOÎt;J~~ --à: se -dispose.r aux fon.ctions du saint. ~iini~tè1~e, ·:et tre1nhloit toujours en considé– ;1~ant leur in1.portan·ce ,- c.ra1gnant de . n'être pas= suffisan1n1ent périét1:é : de l'esprit de cha– xité qui cloit · enflan1~1er .les.. di sciples de Jé– si~s-Christ. Cependant pe:rsouue ne consoloit i11.ieux que . lui les 111:alades, personne ne por– foit plus de paix dans ]es cœurs afiliges, et plus de confiance et de repentir .dans ceux iles pécheurs. Sa bonté; crui ne rebuta ja.n1ais personne, lui concilia l'an1our de tous ses frères. Il prèch·oit souivei!1t, j:ru11ai& sii:us tou- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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