Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( } Lf5 ) i11ent au pla.in- çhant et à la musique, il s'ap– pliqua beaucoup aùx principes de la langue .. latine, et il y fit de très - grands__ pro~rès. Se sentant de bonne lieur~ appelé par le ciel à l'état eccJésiastique, il trouva., ·daus la charité du chapitre, des ressources qui lui pétmirent de suivre soo attrait. ll p~rv i.ut heureusen1ent an sacerdoce, et fut placé coirin1c vicaire dans la paroisse de j\f urat, Il y parut avtc éclat, et ren1plit les fonctions ecclésiastiques avec une sorte de dignité qui relev.oit le n1érite de sa· piété. Il y montra i11êroe une sévère exactitud~ qui sen1bloit extraordinaire dan.s un aussijeune n1inistre des autels. 1Vlais rie1.111'étoit jeune dans sa personne, tout annonçoit, tout présageoit . ' . " au n101us une vertu conson1mee, et un pretre très -profondén1ent pénétré de l'esprit de son saint état. On se rappelle encore aujourd'hui, daus cette égl}sç, que tous les 1natins ce saint vicaire restoit à genoux une heure et den1ie en oraison devant le Saint-Sacren1ent, et que tous les soirs il passoit une heure dans la n1ênac pos.:.. ture et dans la n1ên1e occupation. ll n.'on1e.t– toit ja-n1ais C,es e.xercices, à 111oius qu.e le,s be– soins cle la paroiss~ . ne l'appelassent ailleu1~s. Son p'lsteur, invité . p.ar sa place et par son 10 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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