Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( : I \ J i.ro J Précédé dans ce nouveau poste par la renom- 111ée du laborieux et hcnreu :x n1inistère qu'il vcnoit de remplir à Dénat, où Je peup]e tou– ché·, changé par sa doctrine et par ses exen1- ·1J1cs, fit de longs et infructue ux efforts pour le conserver, le jeune n11nistre du Seigneur otl1:it ·an cie] un grand sacrifice en s'arrachant ·à l'an1our de toutes ces familles qu'il avoit dirigées <lans Ja ferveur : niais les supérieurs aYoient ordonné, la voix du ciel s'étoit fait entendre; c"eu fut assez pour celui dont tous ·ceux qui Je connoissoient disoient avec adn1i– ·ration qu'il étoit né sans volonté. Il sen1hle que Dieu voulut se hâter de cou– ronner son o1léissanec _ en lui donnant une ,, charité toujonrs croiss:-.ni.e l)our Je nouveau °"troupeau cp1'il venoit d'adopter. On vit régner par111i les en fans <le son zè1e, des n1œurs · pu– -res et toutes les vert.us chrétiennes. Le pieux ecclésiastique i1e se contcntoit pas de les ex– horter au l>Îen , ].] Jes J?rêchoit plus é1oquen1- rnent encore par ses exen1plcs que par ses ·paroles, ·traitant son corps avec rigueur, sur les traces cl u grand apôtre ; ne se pern1ettant nj soulagen1ent ni repos dans sa vie àure et pénitente. Il se disposoi.t; par ee noviciat e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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