Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 139 ) jeunesse nombreuse, indépendante, entraî– née par l'an1our des plaisirs, par le feu des passions, il fut assez heureux pour conserver intacte la pureté de ses n1œurs; ne s'attachant qu'à des sociétés innocentes et capables de l'ani:u er au goût et à la pratiq.ue d'une so– lide piété, d'une assiduité rare à satisfaire tous ses devoirs et classiques et surtout reli– gieux , il 11 e tarda pas à obtenir l'affection et l'estin1e des cîtoye11s ]es plus distingués, qui ne cessoient de faire son éloge. Ses hun1anités étant tern1inées, Jean-An;i toine , entraîné par un attrait conservé de– puis son berceau pour l'état ecclésiastique, fut a<l1nis :1 vivre dans u11 asile précieux, ce– lui du sé1ninaire, où sa conduite inaltérable dans )es sentiers de la vertu lui assura l'es– tin1e et l'arnitîé de ses che(') et de ses con– disciples. Il veuoit d'être pro1nu à l'ordre du sacerdoce, lorsc1ue ses supérieurs l' envoyère11t con1n1e vicaire à Dénat, sa paroiss~ uatale . .Heureux de jouir depuis plusieurs années des fruits abondans de son zè]e, ses paroissiens le pleurèrent, lorsqu'j} fut chargé de gou– verner une <les succursales de 'I'illet, connue sous le 110111 de Sain.t-Salvé de Sourestés. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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