Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( I~ ) » brasse dans les entrailles de la bonté divine; .>> de 11otre seigneur Jésus-Christ. » Oui, le Seigneur, plein de bonté et de clé-– n n1ence, n1'a placé dans la carrière brillante » et glorieuse de ses athlètes. Cependant, n1on .J> esprit est agité, n1on cœur est troublé sur » n1on état .... Je crains pour nies œuvres; je » redoute le juge que j'ai trop méprisé.... l\iais )) vous êtes venu à i11oi cori1n1e un autre Ana– » nie, en n1e proposant d'offrir à 111011 inten- • )) tion le sang de l' Agneau sans tache. Vous » i11'avez fait rougir de vouloir encore conser– ' ' ver le 1nien. J'ai puisé, dans ce sacrifice, des >> forces qui, je l'espère, i11e soutiendront jus– »> qu'à la vie éternelle. Je suis bien décidé à » faire en tout la volonté de Dieu, et à y 111et– :» tre toutes n1es délices. C'est donc par vous » que le secours du ciel est d.escendu sur 111oi; » j'espère que vous renouvellerez un sen1blahle >> service, pour i11'aider à i·en1porter la vie– » toire , si Dieu n1' appelle à soutenir le dernier " con1hat .>J • .Le 14 juin , ce digne confesseur, en appro– ~hant de son dernier jour, confioit au papier ces beaux senlimens dont il étoit ren1pli : << ·Non, nous ne flétri.rons pas la couronne que e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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