Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 135 ) cc l\Ies chers·père et nière,. » On vient de n1e condamner à niort · ' >l l'arrêt aura été exécuté lorsque vous rece- » v·rez cette lettre. Je nie soun1·ets avec plaisir, » parc··e que je co'nnois tout le prix du n1ar– » tyre. C-luoique je ne doive- plus n1'occnper » du n1oude, j'en1ploie ce n10111ent à vous . . . ' J) retrace1· tCL n1es senhn1ens, et a vons pro- J> poser tous les n1ot.ifs de la foi, pour essuyer >' vos larn1es. Ne vous attristez pas, cette n1ort » ne n1'ote point la vie ; elle ne fait que )a >) changer en un n1eilleur sort. J'emporte le >) regret de n'avoir pu vous faire parven-ir le » secours que j'avais en n1ai n : la personne » qui s'étoit chargée de cette con1n1ission, » lorsque je lui indiquai le lieu c.le n1on petit » d.épôt, n'a pas réussi : on s'est en1paré de '> tout.. Ne perdez pas confiance; vous serez » riches en possé<laut la grâce du Seigneur : » couservez la foi et la paix, et tout le reste » vous sera donné. Je vous en1brassc de tout » n1on cœur, et vous prie· de me pardonner u tous les sujets de peine que je vous avois » don nés dans n1a vie. J' e111brasse n1es frères » et sœurs, tous 111es an1is et .an1ies, toute la e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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