Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

cli.eurs in11)énitens; payant d'iugratitude cette conduite paternelle' la 111alheureuse porte ses plaintes à son co111plice, qui résolut de se venger inhu111a.inen1ent de l' ennen1i de sa bru– tale passion. Le forcené attend un soir rrion– sieur Cabrié, lorsque, dans les ténèbres, il se retiroit de l'église; il s'élance sur sa victîn1e-1 l'accable de coups, jusqu'à cc qu'il pense qu'elle est expirée : mais le ciel lui réservoit un plus glorieux martyre; un 1)articulier, passant pa1~ l'endroit, trouve cle l'obstacle dans sa 111arche, et , ·s'approchant, croit voir un ho1nn1e assas– siné : il crie; ]es voisins accourent avec de la. lu1ni( 1 re, et reconnoissent le pieux vicaire, privé de toute connoissance : on le porte dans sa n1aison; insen8iblen1ent il recouvre l'usage de ses sens : les soins en tout genre lui sont prodigués; enfin , a.près un long traiten1ent, jl recouvre cette santé si pr·écieuse à tant d'au• tres. Ce fut en vain que 1'011 s'eflorça de le dé.– ter111iner à désigucr son i11eurtrier ; il ré1>on– dit toujours d'une 111anière évasive, et pria n1ê111e avec instances ses pareus de pardonner au coupable, sî ja1nais ils parvenoient à le dé– couvrir. Les soupçoHs de sQS a111is planèt·ent e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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