Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

{ 151 ) vicaire. Combien, dans ce poste intéressant,– il se fit pron1pten1ent et bien avantageusement connaître de ses concitoy~ns ! Il obtint la con– fiance universelle, et ce prcn1ier sentin1eut étoit accon1pagné du respect que c0Inn1andoit la manière dont il s'acquittoit de toutes ses fonctions : zèle ardent pour la gloire du Sei– gneur, piété soutenue, dévotion aHectueuse et solide à la mère de Dieu, ern pressen1 eut à décorer le saint ten1ple, solJicitudes conti– nuelles et pleines de la plus anxieuse charité sur les besoins des pauvres et des malades, tout, dans sa personne, attachoit les fidèles à son saint n1inistère. L 'enfer se déchaîna de bonne heure contre I'homn1e apostolique; pen– dant que, de concert avec le vertueux ahbé Pous, son coopé rateur travailloit iufatigab.le – ment à ranitner dans la ville de l\Iazan1et et la pureté des inœurs et la viva~ité de la foi, une vile prostituée osa bien, avec son iufan-ie séducteur, attenter à la vie du serviteur de Dieu. Cette fe1nme scandaleuse étoit l'objet continuel de ses prières et de son zèle; il lui adressoit les remontrances les plus pathétiques, et ne lui dissin1uloit pas con1bieu les jugen1ens de Dieu sont épouvantables envers les pé- e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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