Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 129 ) c-eau de sa vie, jan1ais on ne l'enten<lit pro..-.. fërer une parole qui fût répréhensible; tout ce c1u'il diso1t, avec ce charrnc attaché à l'âge de l'innocence, étoit au prolit de la vertu; ses jcn x rnêrnes retraçoieu t ce penchant. si doux t clans les ten1·ps consacrés à la récréation, il se plaisoit à in1iter, avec ses petits can1arades, les céré1nonies de l'Eglise et les . belles fonct;ons du sacerdoce. Cette sagesse précoce se soutint; son goût pour la piété devenoit chaque jour 1)lus sen~ible. Distiugué de bounc heure de tous ses con<lisciples, il fut adn1is à douze ans à la participation d.e nos augustes n1ystères, et d~p~1is, il rnérita d'approcher tous les din1an– ches et fi~tes <lu banquet eucharistique. Il y i11ontroit ùne ferveur si vive, un recueille...., ment si profond, qu'autour de cet aimable er..t– fant tous les fidèles étaient pénétrés d' édiJi– cation. Il toucho\t à sa quatorzièn1e année; les au– tetu·s de sa vie , an1bitieux de cultiver 1es heu.... reuses . dispositions qu'il n1ont.roit · à f ôt ude , youloient l'envoyer dans une ville cousîdéra– },le J })Our qu'il y ren-iplît avoc succès le .cours tlc ses h un1an-ités. l\ilais le nouveau Tobie, fi~appé des dangers auxquels un jeune· homrnd 1~' 9 e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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