Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

·c l ~2 ., ·m:o·urans, et caln1er, par sa sagf'!i;~ .,. ]es tour'– meus de la persécution. l.ics pluies, les ·orages, les tént.~bres de ia nuit' rien :ne cotnprirnoit son zi~le, ne découccrtoit -son ardeur : ·son , a111our pour l'J~glise et ses frères lni rrn... .doit tout possible. Une -s~nle c<l'asid:érai.1o·a ·f~ccabloit de dordenr; c'étoit de voi:r qu'un ·gouverncrnent in1pie et sacriiége rL.'.ccrnoit la p eine de rnort. coutre lt:s ~Îtnpics f1dt les qui :ren1p!issoient lt~s dcvoÎr8 de i'hnspi~aiité e111- ' , b. .\ .. . vers ces v~~ ne1·a:. les preires pün1·su1v1s partout cornn1e des hi.\tes f:1 n ve~; aussi s'élo1gr.1oit-il pr~;<.:ipi!an1rnent. Je~ duu ~ 1ciles .oil il , ·enoit l' . . ' 1 , 1 a. exercer son rn1 i 1L~~ !cre, 1na gre t.onlcs jes instances q11'ou r~ 1 i so1t po11r le retenir. ((J'ai ,, fait, ·disoit-11, le facrifice de n1a vie; n1ai·s ·»l je ne veux p"s e"Xposer celle des untres >J. Cette vive frayeur trocc~u~ioner, q11o·iq11'in– noce1111:1cnl, la pc..:ric de ses hùtcs, po:·toit b son :an1e sen\:ilJe une <loulourcnse in1prt: s~ion, et ·qui le poursuivoit parto11t. N'étoit-t:e point un ·secret presscntitnent rpri, lui faisant. con1111:e ·de.viner son avenir, accroissoit p·ar-là n1én1e ses inérites aux yeux de soil sonve1·ain n1a1tre? Le 18 noven1hre 1791, rhon1n1e de Dieu, poussé par l'csp1it de zèle qui f euflan1111oit e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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