Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 121 ) -plus .honorables sur·la. capacité con1n1e :sur les .vertus de .celui qui vcnoit partager. son labo– ·rieu x n1inistère... Il dirigea· pendant huit ans cette annexe., y développa un zèle ardent, un couragè infatigable pour le salut des an1es, une charité tendre et con1patissante pour les fà- 111illes indigentes; en tout point, il se n1ontra an1i ~i tendre , père si vigilant de ses en fans ~pirituels, que les paroissiens de Saint-Etienne ne se ]assoient point de re11dre à Dieu leurs actions de grâces pour le don d' un pasteur se– lon son cœur, et qu'il leur avoit fait clans sa n1iséricorde. Ce fut principalen1ent cette révolution qui fut si funeste à la religion catholique en Fran– ce, cette révolution évcrsive et des autels et du trône, qui donna plus d'éclat au saint n1i– nistère de l'hon1n1e de Dieu. Que de courage et de prudence il n1anifesta ! que <le 111onve– n1ens généreux et continuels il se donna pour préserver son troupeau d'abord, et puis les autres fidèles, du poison de l'erreur! Nous n'essayerons pas de détailler tous les travaux qu'il entr~prit, toutes les souil'rances qu'il en– dura pour soutenir les foihJes, ra111ener les ~ égarés, procurer les secours de l'Eglise aux. e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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