Guy Carron : Les confesseurs de la foi dans l'église gallicane à la fin du dix huitième siècle : tome second

( 120 ) I.Ja= piété cl.u jeune Barthe croissant avee les ànnées j bientôt il se sent un goût décidé l ' I l ' . . 't..T • • pour état · ccc es1 astique. t 01c1 con1n1e un iiouveau saci"Îfice; il saura le supporter avec c(>i.1rage· et résignation : la situation de· sa pau- , , 1 • vre 111 ere rccJ-ani e tous ses soins, et sa vo- cation ne peut être favorisée. Ce ne fut que dàns ·sa vingtièn1e année qu'il eut la possibilité dé · se livrer à son attrait, et de con1n1encer, dans J a ville d'Albi, Je cours de ses étudès. Nulle difliculté ne ralentit son zèle. Le plus âgé -de tous ses condisciples, exposé, }Jar cet in– C?B\1énicnt, à des hun1iliations fréquentes, il les soutint .en silence, partagea constam1nent son te1T1ps e11tre l'étude ·et la prière, fit des progrès très-rapides, et obtint l'affection de ses n1aîtres, charn1és de seconder ·et sa ])onne vo- . lonté et ses heureuses dispositions. Devenu successivement l'édification du collége et dn · sén1inaire, il tern1ina <l'une n1anîère distin– . guée son cours classique, ne se fit pas n1oins d'honneur dans sa théologie, et se vit à trente ans l)arvenu au sacerdoce. Ses supérieurs Je placèrent clans la paroisse de Saint-Etienne-de– "ïarabusset, annexe de celle de Tillet. Le p~s­ tcur de cette dernière. reçut les tén1oignngcs lii e-Médiathèque | Histoire Provence | YM_74 (2)

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